I Qu’est ce que le chikungunya ?
A° Epidémiologie

Le chikungunya est une maladie infectieuse due à un arbovirus transmis par les moustiques femelles de genre Aedes (les vecteurs épidémiques étant Aedes aegypti et Aedes albopictus). C’est en 1952, en Tanzanie, que furent décrits les premiers cas de chikungunya.
Depuis, l’infection évolue en mode endémo-épidémique sur les continents africain et asiatique. Mais on la retrouve également en Inde et dans l’Océan Indien.

En 2005, la Réunion fut touchée par une forte épidémie avec des centaines de milliers de cas. Cette épidémie avait comme vecteur principal l’Aedes albopictus. Actuellement les Antilles sont en plein boom d’infection. En effet, depuis décembre 2013, la Martinique
recense 19700 cas et la Guadeloupe compte 24 cas de chikungunya pour 10000 habitants.


    Figure 1 :Distribution géographique des cas de chikungunya

B°L’alphavirus

Le virus du Chikungunya est un arbovirus (alphavirus à ARN thermosensible de la famille des Togaviridae).


                                                                                       Figure 2 : Structure protéique d’un alphavirus
                                                                                       Figure 3 : Structure génomique d’un alphavirus

C° Cycle du virus

Une femelle moustique saine s’infecte en piquant une personne contaminée par le virus. Quelque jours après le développement du virus dans son organisme, le moustique devient contaminant et va alors, à son tour piqué une personne saine et la contaminer.

D°Mécanismes cellulaires

Une fois dans l’organisme, le virus se dirige et se fixe sur un récepteur spécifique d’une cellule hôte ce qui enclenche l’endocytose. Dans le cytoplasme le virus est décapsilé et transporté dans le noyau. Par la suite, son génome est transcrit et traduit en protéine. L’ensemble de ces protéines et des séquences virales dupliquées vont former les virions qui vont par la suite sortir de la cellule par exocytose pour infecter les
autres cellules.


Figure 4 : Exemple du cycle du virus de l’influenza
1 Fixation spécifique du virus au récepteur
2 Endocytose
3 décapsilation
4 Transcription reverse et intégration
5 Traduction
6 Assemblage protéine formation du virion
7 Exocytose du virion

 

 

 

E°Diagnostic

Le diagnostic se fera à la fois sur l’observation des symptômes (qui seront décrits ultérieurement) et à l’aide de méthodes biologiques.

La détection du virus peut être faite selon deux méthodes : directe ou indirecte. Le choix de la méthode sera fonction de l’avancé des symptômes.

La méthode biochimique directe par RT-PCR (reverse transcriptase polymerase chain reaction) peut être mise en place durant la phase précoce de la maladie. Elle permet de détecter le génome du virus. Une fois identifié, ce génome pourra être comparé à d’autres souches géographiques.

La méthode sérologique indirecte peut se faire 5 jours après l’apparition des premiers symptômes par un test ELISA (positif en présence d’IgM, IgG. En effet, les IgM peuvent être identifiés 5 jours après l’apparition des premiers signes cliniques. Quand aux IgG, ils sont identifiables dès 15 jours.

 

II Symptômes, manifestations cliniques, tableaux cliniques

Suite à l’infection, les principaux symptômes de la maladie se manifesteront en moyenne au bout de 5 jours. En effet, va apparaître une fièvre brutale supérieure à 38°C accompagnée de céphalées, de douleurs articulaires (arthralgies) et musculaires (myalgies) décrivant une marche courbée.

A long terme d’autres symptômes peuvent apparaitre comme des saignements de nez, des éruptions cutanées, des nausées, de la fatigue et une douleur articulaire persistante. (Source OMS).

Bien qu’affaiblissant les défenses immunitaires, une fois l’infection surmontée, l’organisme acquière une immunité durable. Il est donc rare qu’une personne ayant été infectée par le chikungunya une fois le soit une seconde fois.


  Figure 5 : Fréquence/ des symptômes causés par le virus au chikungunya

                                                            ( -Man ka espéré zot ka compran espagnol ,sinon di google traduction messi ,,
                                                          -J’espère que vous comprenez l’espagnol , sinon merci google traduction ,babelfish ,,,  )

A °Mécanisme des symptômes liés au Chikungunya

   a) La fièvre
La fièvre se définit comme une élévation de la température corporelle au dessus de la température normale (36/37,2°C). Elle correspond à une réponse physiologique de l’organisme. Le plus souvent, elle est un symptôme résultant d’une infection virale ou bactérienne.
En effet, la fièvre est une réaction de défense immunitaire de l’organisme. Les cellules immunitaires vont produire différentes molécules (interférons, interleukines) qui vont agir au niveau hypothalamique (centre thermorégulateur). Une fièvre élevée peut entrainer une fatigue générale, des convulsions, des affections mentales ou une
déshydratation.

    b) La céphalée
Une céphalée (mal de tête) est une douleur ressentie au niveau du crâne. Elle peut être unilatérale ou généralisée.

c) Les nausées
La nausée se caractérise par une sensation de malaise au niveau de l’estomac causant une envie de vomir. Le vomissement est un réflexe mécanique de défense de l’organisme afin de forcer l’expulsion du contenu de l’estomac.

d) L’arthralgie (virale)
L’arthralgie définie l’ensemble des douleurs situées au niveau des articulations. Il existe 2 types d’arthralgie : chronique (persistante) et aigüe (passagère ou suite à un accident). Dans le cas du chikungunya, on parlera d’arthrite virale.

Les arthrites virales font partie des arthrites septiques. Celles-ci sont assez fréquentes et limitées à quelquessemaines.

L’arthrite virale résulte d’une inflammation des articulations générée par une infection systémique touchant le tissu synoviale (mais peut également touchée tout l’organisme).

Le mécanisme physiopathologique d’une arthrite virale est une réponse immunitaire (complexe immuns) mal organisée induit par le virus (rare invasion directe).

Tout les virus peuvent causer des arthralgies mais les alphavirus représentent une classe à part. En effet les arthrites durent plusieurs mois, contrairement aux arthrites virales dites classiques.

 

Physiopathologie du chikungunya : les marqueurs de l’infection de la phase aiguë à l’atteinte chronique
[Virologie. Volume 15, Numéro 4, 251-68, Juillet-Août 2011, revue ]

Figure 6 a et b : Mécanismes physiopathologiques du chikungunya

 

 

 

 

 

 

e) Les myalgies (virale)
Les myalgies (douleurs musculaires) désignent l’ensemble des douleurs touchant les muscles striés squelettiques.
L’infection virale va entraîner une dégradation des protéines musculaires qui provoquera une perte de la capacité à l’effort.

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                                                                                                                         Figure 6b

III Prévention et protection

La prévention contre le virus du chikungunya va s’axer autour de 2 points: lutter contre la prolifération des moustiques et se prémunir contre les piqûres de moustiques.


A° Cycle de vie du Moustique
Figure 7 : Cycle de vie du moustique

 

 

 

 

 

 

Lorsque l’œuf éclot, il donne une larve au stade 1. Après une évolution en 4 stades, celle-ci va se transformée en nymphe qui, au bout de 48h passera au stade adulte. L’ensemble de ces transformations durent de 5 à 7 jours. L’adulte aura une durée de vie d’environ 1 mois.

A savoir que seule la femelle Aedes pique et qu’elle peut pondre jusqu’à 150 (ou 250) œufs tous les 2 jours, et ce, préférentiellement dans les eaux stagnantes. Il faudra donc, non seulement lutter contre la prolifération des adultes mais également limiter le nombre de larves en limitant les lieux de gite.

B°Lutte contre la prolifération des moustiques


   Figure 8 : Stop à la pollution de notre Martinique, Bay on Favé Souplé

 

Pour des raisons économiques il est dans nos habitudes de recueillir et de stocker les eaux de pluie pour diverses taches mais il est dans notre devoir de lutter ensemble contre cette épidémie de chikungunya.

Pour cela, il sera important de limiter la prolifération des moustiques et de détruire leurs lieux de ponte. Il faudra donc éliminer tous les réservoirs d’eaux stagnantes comme les réserves d’eau de pluie (locales), les pots de fleurs, les gouttières, les carcasses de voitures, les canettes et il faudra également limiter la quantité ordures abandonnées. Et puis, d’un point de vue général, tous ceci polluent et essoufflent nos îles. Il reviendra donc à vous de vider, transférer, contrôler vos réserves d’eau de pluie et de stopper cette prolifération.

C°Lutte contre les piqures de moustiques
Les moustiques femelles Aedes piquent généralement la journée (entre le début de la matinée et la fin de l’après midi). Il est donc conseillé de porter des vêtements longs et d’utiliser des produits répulsifs antimoustiques sur le corps.

D’autres outils sont également à notre dispositions afin de limiter les piqures de moustiques comme :
– Les moustiquaires : disposées aux ouvertures (portes, fenêtres) et en haut des lits.
– Les diffuseurs électriques, spirales, insecticides et autres produits anti-moustiques.

Mais la plupart d’entre eux sont chimiques et donc potentiellement dangereux pour notre santé et peuvent être source de pollution. De plus, il s’avère qu’avec le temps, les moustiques Aedes acquièrent une forme de résistance face à ces produits.

C’est pour cela qu’à long terme, il conviendrait de se diriger vers des méthodes plus naturelles en se basant sur les propriétés de différentes plantes (de nombreuses plantes présentent sur notre île pourront être utilisées à ces fins) et en fabriquant des insecticides à bases de produits naturels.

D°Produits Naturels
a) Insecticide anti-moustique par pulvérisation

Il existe une façon simple de concevoir son insecticide anti-moustique sous forme de spray. Pour cela, il faut broyer et puis faire macérer des feuilles de plantes ayant des propriétés répulsives dans de l’eau tiède. Cela fera fuir les moustiques qui ne supporteront pas l’odeur de ces plantes.

Ensuite, ajouter dans un pulvérisateur 50% d’huiles végétale obtenue et 50% d’eaux savonneuse. Pour la protection du corps vous pouvez vaporiser votre huile essentielle végétale en brume sur votre peau.

Attention, les huiles essentielles étant très puissantes (seules quelques gouttes suffisent), il faudra procéder à un test (pli du coude, dessus des mains) afin d’éviter toute réactions allergiques.


  Figure 9 : dispositif de l’insecticide anti-moustique par pulvérisation

 

b) Propriétés anti-moustiques de différentes plantes

Des propriétés anti-moustiques sont attribuées à de nombreuses plantes, et ce, que ce soit dans la presse ou sur internet. Mais qu’en est-il réellement ?
Afin de répondre à cette question, nous allons vérifier l’efficacité anti-moustiques présumée des plantes suivantes : la citronnelle, le neem , l’absinthe (Artemisia absinthium) ,l’ Artemisia annua, la lavande , le géranium , Clous de girofle , l’Aspérule odorante, les Liliaceae , le Cassia occidentalis, l’Asparagus racemosus, Cassia fistula.

Si leur efficacité est avérée, alors celles-ci pourront être intégrées à l’insecticide anti-moustique décrit précédemment et en renforcer l’efficacité.

1) La citronnelle

[ Boonyuan W, J Vector Ecol. 2014 Jun;39(1):112-22. doi: 10.1111/j.1948-7134.2014.1 2077.x.]

L’équipe de Booyuan W a testé les propriétés répulsives et irritantes de plusieurs huiles essentielles contre les moustiques du type Aedes aegypti. Au cours de ce test, les huiles essentielles de gingembre (Zingiber officinale Roscoe), basilic (Ocimum americanum Linn) et citronnelle (Cymbopogon citratus Stapf) ont été testées à différentes concentration.

Une fuite des moustiques Aedes dans la chambre test a pu être observée à des concentrations de 2,5 % d’huile essentielle de basilic, 5 % d’huile essentielle de citronnelle et de gingembre et 10 % d’huile essentielle de basilic et la citronnelle (ces 2 dernières sembleraient avoir des propriétés anti-insecticide plus importantes)

[Vera SS1, Parasitol Res. 2014 Apr 30. ]

L’équipe de Vera SS à étudié les propriétés insecticide de différentes huiles essentielles en exposant des larves Aedes aegypti à différentes concentrations létales de ces huiles. Voici les doses auxquelles ont été exposées les larves :
C. flexuosus (LC50 = 17.1 ppm), C. sinensis (LC50 = 20.6 ppm), mélange (L. alba et L. origanoides
(LC50 = 40.1 ppm)), L. alba (LC50 = 42.2 ppm), C. odorata (LC50 = 52.9 ppm), L. origanoides
(LC50 = 53.3 ppm), S. glutinosa (LC50 = 65.7 ppm), T. lucida (LC50 = 66.2 ppm); E. citriodora
(LC50 = 71.2 ppm), C. citratus (LC50 = 123.3 ppm).

La LC50 (concentration létale médiane) est un indicateur quantitatif de la toxicité d’une substance.

Au final, la faible activité larvicide a été observée pour C. citratus (LC50 = 123.3 ppm) et la plus efficace avec C. flexuosus.

2) Le neem

[Yerbanga RS1 , Parasit Vectors. 2014 Apr 15;7:185. doi: 10.1186/1756-3305-7-185.]

A la recherche de nouvelles armes pour lutter contre le paludisme, divers études ont été faites en Afrique. Des chercheurs de l’institut de recherche et de santé du Burkina Faso ont réalisé des tests anti plasmodium à partir de différents extraits de neem. Ces extraits provenaient de 2 types d’arbre : Azadirachta indica et Guiera senegalensis (Vépélép en tamoul ).

Une réduction de 59% (CI₉₅ 12.0 – 79.0; p < 10-4) du nombre d’oocystes ainsi qu’une baisse de 90 ,5% de leur densité ont pu être constatées chez les moustiques recevant une dose d’acetyle acetate de neem de 250 ppm.

[Odediran SA1,. Parasitol Res. 2014 Mar 23 PMID 24658658 ]

Au Nigéria, les scientifiques ont testé différentes combinaisons de MAMA sur des souris de laboratoire sensibilisées au Plasmodium berghei berghei (forme résistante). Le MAMA est une décoction de plantes (Mangifera indica L. (Anacardiaceae), Alstonia boonei De Wild
(Apocynaceae), Morinda lucida Benth (Rubiaceae) et Azadirachta indica A. Juss (Meliaceae)) aux vertus anti paludiques. Ils en déduisent après expérimentation que le MAMA 1 était la meilleure formulation car 80% des souris ont survécu pendant 15,6 et 17,8 jours.

[Luong K1, J Med Entomol. 2012 Nov;49(6):1361-9. PMID 23270164]

Limiter la prolifération des larves permettra de réduire la transmission du paludisme. Le coût des pesticides et la résistance des insectes face à ceux-ci sont un frein pour le développement du Mali. En 2010, (Luong K) une solution aqueuse de feuilles de neem à été testée sur des larves de troisième stade. Des concentrations létales ont été obtenues à 50% (8,825 mg/L) et à 90% (15,212 mg/L).

3) L’absinthe

[Valdés AF1 Mem Inst Oswaldo Cruz. 2008 Sep;103(6):615-8.PMID 18949336 ]

L’équipe cubaine (Valdes) a étudié les propriétés anti-microbiennes de trois plantes médicinales issues de leur pharmacopée : Simarouba glauca, Melaleuca leucadendron et Artemisia absinthium. Ils ont procédé à différents tests :

– Test anti-protozoaire des extraits ethanolique de ces plantes sur les Trypanosoma b. brucei,
Trypanosoma cruzi, Leishmania infantum et Plasmodium falciparum.
– Test anti-fongiques de ces extraits sur le Microsporum canis et Candida albicans.
– Test anti-bactérien de ces extraits sur Escherichia coli et Staphylococcus aureus.

L’équipe a mis en évidence que seul le Melaleuca leucadendron possédait une activité spécifique contre certains micro-organismes et que le Simarouba glauca présentait une forte activité anti-protozoaire. Il faudra cependant procéder à des études complémentaires concernant ces spécificités.

[Ramazani A1, Parasitol Res. 2010 Aug;107(3):593-9. doi: 10.1007/s00436-010-1900-4. Epub 2010 May 18. PMID 2080274]

En Iran, l’extrait d’Artemisia annua ethanolique (l’artémisinine) à été étudié pour ses propriétés antiplasmodium. Il a été montré que, lorsque ces extraits étaient inoculés (à une concentration de 200 mg/kg pendant 4 jours) à des souris infectées par le Plasmodium bergei, cela réduisait la parasitémie de 94,28 %.

4) La lavande

[Karamaouna F1 J Insect Sci. 2013 Dec;13(142):1-13. doi: 10.1673/031.013.14201. PMID:24766523[PubMed – in process]PMCID:PMC4015406]

La cochenille est un parasite qui ravage les champs, les vignes et les plantes. Différentes huiles essentielles ont été testées contre ce parasite : menthe poivrée (Mentha piperita L.), feuilles de thym sarriette (Satureja thymbra L), lavande (Lavandula angustifolia Mill), basilic (Ocimum basilicum). Le test à également été réalisé avec des épluchures de citron et d’orange.

Les concentrations létales LC50 ont variées selon les stades de développement du parasite :
– de 2,7 à 8,1 mg / ml pour les épluchures agrumes, menthe poivré, feuilles de thym
– de 19,8 à 22,5 mg / ml pour la lavande
– de 44,1 à 46,8 mg pour basilic

Au final, une faible phytotoxicité a été observée sur les feuilles de vignes après traitement aux huiles de lavande, de thym et de menthe.

[Sinthusiri J1, Southeast Asian J Trop Med Public Health. 2013 Mar;44(2):188-96. PMID:23691628]

L’équipe de Sinthusiri J a testé les propriétés insecticides de 20 huiles essentielles contre la mouche Musca domestica. 24h après avoir pulvérisé ces huiles, ils ont observé un taux de mortalité de 100%. La durée d’action pour la LC50 de la citronnelle était de 2,2 min, de 2,62 min pour la menthe poivrée et de 3,26 min pour la lavande. Ces huiles essentielles ont donc la capacité de limiter la prolifération des mouches. Des études supplémentaires devraient être réalisées afin de préciser leurs spécificités d’actions.

5) Géranium

[Bouzenna H1, Nat Prod Res. 2013;27(9):841-6. doi: 10.1080/14786419.2012.711325. Epub 2012 Jul 30. PMID22840199]

Dans l’huile essentielle de géranium, on retrouve 35 % citronellol et 28 % geraniol et dans celle d’Artemisia arborescens on retrouve 31,9 % de chamazulene et 25,8% de camphre. Des chercheurs ont démontré les propriétés antifongiques et insecticides de ces 2 huiles essentielles. Pour cela, ils les ont testé respectivement sur le Rhizoctonia solani et l’insecte Rhysopertha dominica (DR). Tests réalisés avec une dose de 50µl dans une boite de pétri de 8,5cm de diamètre pour le test anti-DR et une dose de 12,5 μL/20 ml de PDA pour le test anti-fongique.

[Lachance S1, Med Vet Entomol. 2014 Jun;28(2):193-200. doi: 10.1111/mve.12044. Epub 2013 Dec 30. PMID:24382265]

Les huiles essentielles de basilic, géranium, lavande, menthe poivrée, citronnelle peuvent être utilisées comme répulsifs contre les mouches dans la production animal. Au cours d’une expérience, on a pu observer que, sur une période allant de 1 à 4 heures, les mouches étaient repoussées chez les bovins des pâturages traités avec ces huiles essentielles. De plus, il semblerait que l’effet répulsif de ces huiles essentielles soit plus important lorsque l’huile de tournesol est utilisée comme solvant au lieu de l’alcool éthylique.

[Revay EE1 , Acta Trop. 2013 Feb;125(2):226-30. doi: 10.1016/j.actatropica.2012.10.009. Epub 2012 Oct 22. PMID23092689]

En Israël, des chercheurs ont réalisé une étude concernant l’efficacité de sept produits commerciaux pour la protection contre les moustiques Aedes albopictus . Les diffuseurs suivant ont été testés : OFF! , Clip-On™ (Metofluthrin 31.2%) et le Terminix, ALLCLEAR (Cinnamon oil 10.5%; Eugenol 13%; Geranium oil 21%; Peppermint 5.3%; Lemongrass oil 2.6%) et les autres dispositifs bracelet Super Band™, PIC(®) (Geraniol 15%; Lemongrass oil 5%, Citronella oil 1%) , Sonic insecte , Mosquito Guard Patch.

Ils ont remarqué que les bracelets et les patchs ne fournissaient pas une protection importante contre les Aedes. Tandis que les diffuseurs personnels OFF!(®) Clip-On™ and Terminix(®) ALLCLEAR(®) Sidekick fournissaient une protection supérieur, réduisant de 96,28% les attaques de Aedes albopictus et de 94,94% de celles des Cx. pipiens.

6) Clous de girofle
(Approche via la famille des Myrtaceae)

[Dias CN1, Parasitol Res. 2014 Feb;113(2):565-92. doi: 10.1007/s00436-013-3687-6. Epub 2013 Nov 22. PMID:24265058]

Divers études ont montré que sur 361 huiles essentielles (issues de 269 espèces végétales) ayant été testées pour leurs activités larvicides, plus de 60% d’entre elles avaient une LC50 < 100 mg/L et appartenaient le plus souvent aux familles des Myrtaceae, Lamiaceae, et Rutaceae.
De plus, 27% de ces plantes collectées au brésil ont des propriétés larvicides contre Aedes AEGYPTI. Les huiles riches en phenylpropanoïdes, sesquiterpènes oxygénés et hydrocarbures monoterpènes sont les plus efficaces. Certaines huiles essentielles pourraient donc constituées des alternatives naturelles dans la production de larvicides et pourraient donc intégrer le programme contre les maladies à transmission vectoriel.

7) Les Liliaceae

Sa ka sanm oignons pays (Allium fistulosum)? 

[Moon HI , J Enzyme Inhib Med Chem. 2011 Dec;26(6):827-30. doi: 10.3109/14756366.2011.558842. Epub 2011 Mar 22.
PMID:21417962]

Une analyse de l’huile essentielle Allium monanthum a montré que celle-ci était constituée principalement de 23,21 % de trisulfure de diméthyle, 11,24% de diméthyl tétrasulfure et 8,21% de methlyl propyle trisulfure.Cette huile s’est avérée toxique pour les larves d’Aedes aegypti de 4ème stade pour une LC50 de 23,14 ppm et une LC90 de 36,31 ppm.
De plus, les trois principaux composés de cette huile essentielle ont été testés sur une souche F (21) d’ Aedes aegypti. Et au final, il s’avère que le methlyl propyle trisulfure a un effet toxique pour une LC50 de 19,38 ppm.

8) Le tabac d’ornement
D’après différents sites (jardinage, remèdes de grand-mère) : le tabac d’ornement est considéré comme une plante répulsive contre les insectes volant notamment les moustiques. En effet, son odeur est tellement marquée qu’elle étourdie les moustiques et ceux-ci sont ensuite piégés sur ses feuilles collantes. Selon les sites de jardinage, de recette de grand-mère,

Sur internet on trouve aussi bien du vrai que du faux, tout et n’importe quoi donc faites attention aux informations que vous y trouvées.

Le net est une mosaïque de tout du faux comme du vrai et du n’importe quoi ,donc méfiez vous des tout dire 

9) Cassia occidentalis


[, 2014 Apr 15;7:184. doi: 10.1186/1756-3305-7-184.PMID:24731297]

L’huile essentielle d’Allium macrostemon Bunge a été testée pour son activité larvicide contre les larves de 4ème stade d’Aedes Albopictus. Le test c’est avéré très concluant avec une LC50 de 72,86 pg / ml.

 

 

 

10) L’asparagus racemosus

[1, 2014 Apr;113(4):1435-49. doi: 10.1007/s00436-014-3784-1. Epub 2014 Feb 1
PMID:24488078]

Propriétés larvicide , ovicide , adulticide de l’Asparagus racemosus contre les moustique vecteur de maladie :le Culex quinquefasciatus, culicidae, la dengue (Aedes aegypti) et le paludisme (Anopheles
stephensi) .

 

 

 

 

 

 

11) Cassia fistula

[. 2009 Mar-Apr;13(2):99-103 PMID:19499844]

Propriété larvicide, ovicide , répulsive contre les Aedes aegypti vecteur du chikungunya en 24h pour des LC50 de 10,69 , 18,23 et 23,95 mg /l respectivement de différents extraits.

 

 

 

Que peut-on dire ? La pèche a été bonne

Bien que de nombreuses plantes restent à découvrir et à étudier, nous avons pu, ici, récolter un panel de plantes de plantes aux propriétés répulsives (anti-moustique) avérées et qui pourraient nous être d’une grande utilité afin de lutter contre la prolifération des moustiques et se protéger des piqûres de moustiques.

A noté également que les produits à base de lavande (savon, crème pour le corps) peuvent être efficaces, stratégie contre les piqures de moustiques car ceux-ci n’en supportent pas l’odeur.

Savon lavande 1 euro à franprix comme une boite d’oignons pays ,Yé crik ! 

IV En quête d’une solution (Asso Ngsm en Action ou ja konet)

Il s’agira d’élaborer une démarche scientifique pour lutter contre le chikungunya grâce à nos connaissances (phytothérapie, étude clinique).

A) Première démarche

a) Virus similaires au Chikungunya
1) Virus de l’encéphalite équine de l’ouest

Le virus de l’encéphalite équine de l’ouest est un alphavirus de la famille des Togaviridae transmis par des moustiques du genre Culex et Culiseta.
Ce virus est présent aux Etats Unies, en Amérique du Sud, en Amérique Central, et les Antilles. Il provoque des fièvres, des céphalées, des vomissements et des malaises.

2) Virus Sindbis
Le virus Sindbis est un alphavirus de la famille des Togaviridae transmis par les moustiques Culex. Il provoque des malaises, fièvres, des arthralgies et des éruptions cutanées. Ce virus a été isolé en 1952 au Caire.

(Es zot ka suivre ou parle pas trop)
70 % des fragments nucléotidiques (fiche 1 et 2) de ces 2 virus sont identiques à ceux du chikungunya. Ceci permettra donc d’entrevoir d’hypothétiques traitements contre le chikungunya en se basant sur ceux utilisés contre ces 2 virus.

Génome du virus Chikungunya , Virus de l’ encéphalite équine de l’ouest et du virus Sindbis en annexe

Fiche 1 Comparaison du génome du Virus du chikungunya et du Virus de l’encéphalite d’équine de l’ouest

Fiche 2 Comparaison du génome du virus du chikungunya et du virus Sindbis

b) De l’argentine au népal

[Sabini MC1 Nat Prod Res. 2012;26(5):405-15. doi: 10.1080/14786419.2010.490216. Epub 2011 Jun 24. PMID:20623427]

L’achyrocline satureioide est une plante traditionnelle médicinale de l’Argentine. Elle est utilisée en infusion contre les troubles digestifs, respiratoires et les infections virales. L’équipe de Sabini M.C. a pu mettre en évidence l’action virucide et antivirale de cette plante (extraits à
chaud et à froid) contre l’encéphalite équine de l’Ouest.

Il reste néanmoins à identifier les molécules, les composés responsables de cette action antivirale.

[Taylor RS , J Ethnopharmacol. 1996 Aug;53(2):97-104. PMID:8844464]

Au Népal, des plantes issues de sa pharmacopée sont utilisées pour traiter des maladies dues à des virus. Parmi ces plantes aux propriétés antivirales on retrouve le Bauhinia, Carissa, Milletia, Mallotus , Rumex, Streblus, Terminalia et Tridax. Celles-ci ont été testées contre trois virus (herpes simplex ,virus Sindbis et Poliovirus).
L’extrait de Carissa s’est avéré le plus actif contre ces virus pour une concentration de 12 µg/ml.

c) La piste de l’achyrocline satureioides

L’achyrocline satureioides appartient à la famille des Asteraceae.
Dans notre pharmacopée, nous possédons aussi des plantes médicinales de la famille des Asteraceae :
Ambrosia peruviana , Artemisia absinthium L., Eupatorium macrophyllum L., Erechtites hieraciifolius ,Tanacetum parthenium , Vernonia cinerea, Pluchea carolinensis, Pseudognaphalium viscosum , Pseudognaphalium viscosum (Kunth) Anderb.

Nous allons étudier leurs propriétés

En cout zyé en lé rasié nou 

Eupatorium macrophyllum L

Cette plante est utilisée contre les flatulences, l’asthme, la fièvre, l’oligurie et les
inflammations. Elle a également des propriétés emménagogues (régularise les
menstruations). Selon la littérature elle est nommée de différente façon, Guérit tout ,zeb a té
(lobelian8) ,Herbe a chat (Dom . , Guy ., Tri)
Attention à l’utilisation de cette plante car elle aurait des effets toxiques.

 

 

 

Vernonia cinerea

[ 2013 Sep;19(9):767-71. doi: 10.1089/acm.2012.0063. Epub 2013 Apr 12. , PMID:23581458]

Aurait un effet bénéfique chez les patients atteints d’un diabète de type 2

[ 2012 Feb;34(1):46-55. doi: 10.3109/08923973.2011.574703 , PMID:22176676]

Aurait des effets bénéfiques sur le système immunitaire :
– stimulation des lymphocytes T cytotoxiques (CTL) et des cellules
natural killer (NK)
– améliore l’action des ADCC (cytotoxicité à médiation cellulaire
dépendante des anticorps) ainsi que la sécrétion des IL-2 et IFN-γ.

[ 2012 Jan;31(1):66-80. doi: 10.1177/0960327111414279. Epub 2011 Jun 27. PMID:21708884]

L’extrait de vernolide-A pourrait inhiber la progression métastasique des B16F10(métastases pulmonaires) des mélanomes chez la souris test.

 

Pluchea carolinensis

[ 2013 Nov;27(11):1640-5. doi: 10.1002/ptr.4906. Epub 2012 Dec 27. PMID:23280633]

Le Pluchea carolinensis possède des propriétés anti-fongiques. Selon la littérature cette plante est appelé aussi tabac diable, tabac jako. Il est préconisé contre la grippe, toux, rhume, asthme, fièvre, pirezi,
pneumonie, maux de tête, conjonctivite, rhumatismes, douleurs musculaires, colique, morsures de serpents .
Egalement utilisé comme régulateur du cycle menstruel.

Il porte vraiment son nom ‘’guérit tout’’

 

 

 

Pseudognaphalium viscosum

 

En Haïti cette plante porte le nom de camomille. Selon les haugans (prêtes vaudou), aurait des propriétés emménagogues et abortives.
Elle est déconseillée pour les femmes enceintes et celles qui allaitent. Il
est également déconseillé de l’utilisée sur de longues périodes pour les
patients.

 

 

d) La piste du Carissa

Le Carissa est plante à fleur de la famille des apocynaceae qui produit un fruit de la taille d’une amande. Dans notre pharmacopée, nous possédons aussi des plantes médicinales de la famille des Apocynaceae : Cameraria latifolia L., Catharanthus roseus (L.) G. Don, Thevetia peruviana (Pers.) K. Schum.

Nous allons étudier leurs propriétés.

En cout zyé en lé rasié nou

 

Cameraria latifolia L.

[ , 2013 Sep 4;54(36):4854-4858 PMID:23997317]

Les composés isolés du Cameraria latifolia telle que le decahydronaphthalenylpropenal , (camerarialdehyde) le tétrahydrofuranne, le diepiolivil ont été testés sur les cellules
cancéreuse HT-29 du côlon humain. L’équipe de recherche Ren Y a remarqué une action de cytotoxicité du decahydronaphthalenylpropenal sur cette lignée cellulaire. Selon la littérature cette plante est nommée en créole bwa let (W. VED)

 

Thevetia peruviana

[ PMID:21461148 2010 Apr 3;7(3):214-8. PMID:21461148]

L’huile obtenue à partir des graines de thevetia peruviana (Schum) a été utilisée pour faire une lotion de soin. Cette lotion à été testée contre les Staphylococcus aureus et E. coli.
Selon la concentration utilisée, il y a eu inhibition de ces bactéries.
L’effet inhibiteur fut plus prononcé sur S. aureus.

[ 2005;36 Suppl 4:167-75. PMID: 16438204]

C’est un larvicide très puissant contre les larves d’Aedes aegypti et Culex quinquefasciatus. Selon la littérature cette plante est nommée bois lait , bois serpent ,arbre poison , fèy sezi, bwa sézisman (haïti). Elle est utilisée contre les morsures de
serpent (graines) BON A SAVOIR , la fièvre ( l’écorce) , les maux de dents (le latex). Une des propriétés à retenir et décrite par de nombreuses études est quelle est cardiotoxique (arythmie, bradycardie, troubles de la conduction,
hyperkaliémie).

 

e) Ba nou love la et résumé de notre première démarche

Nous avons ici un panel de plantes qui constitue autant de sujet d’étude, de voies d’expérimentation pour trouver une solution contre cet envahisseur.

‘’A bon entendeur, Asso NGSM est prêt à poursuivre ses études si l’aide financière est présente “Conseil générale, conseil départementale, Martinique, Guadeloupe, Guyane, Cuba, Trinidad, Caribéen, le privé, l’Ars, l’Afrique, France, Etats Unies”……Veuillez nous contacter si vous êtes intéressés.

Yé misticrick on referme cette parenthèse.

Le plus simple ce serait de chercher un herboriste ou une pharmacie spécialisée pour avoir une opportunité de trouver de l’achyrocline satureioides et le carissa pour leur propriété antivirus (alphavirus). Concernant nos plantes pays de la même famille de ces plantes, des études complémentaires et des recherches approfondies sont à mettre en place pour trouver des outils contre le chikungunya.

A noter que le Vernonia cinerea stimule, renforce les défenses immunitaires.
Le Pluchea carolinensis contre les douleurs musculaires.
Le catharanthus roseus pour sa propriété anti viral.
Le Thevetia peruviana (écorce) et l’ Eupatorium macrophyllum contre la fièvre

 

B) Deuxième démarche (Premier article conte créole asso ngsm 2013 )

b) le retour à Flora Lantha Matiyna

Voyons si nos 9 plantes (babine chatte, cymbognon citratus , aloes, gimgembre ,brisée, ti baume, plantago major, Epices d’or, la menthe glacial) d’études de ‘’bienvenue à Flora Lantha Matiyna’’ peuvent nous aider dans cette lutte contre le chikungunya.

Il s’avère que :
– La citronnelle (cymbognon citratus) est utilisée pour éloigner les moustiques.
– Le gingerole extrait du gingembre est un anti-inflammatoire très puissant qui stimule le système immunitaire.
– Le lippia alba (brisée) est un analgésique.
– L’ocimum basilicum (ti baume) est un antiviral et permet d’éloigner les insectes volants.
– Le plantago major est un anti-inflammatoire et sa mixture appliquée sur la peau est efficace pour apaiser les piqures d’insectes.
– La Cassia Alata (épices d’or) utilisée en infusion délivre des actions anti –inflammatoires et sédatives.
– La menthe glaciale en infusion est un antispasmodique

 

V Clin d’œil du Net

En surfant sur internet, nous sommes tombés sur 2 vidéos qui ont suscité un vif intérêt.

En effet, l’une des vidéos présentait un remède contre le chikungunya et la dengue à base de papaye

[https://www.youtube.com/watch?v=qklqjWBPeTg].

L’autre vidéo expliquait la fabrication d’un piège à moustique

(http://www.youtube.com/watch?v=a2DMzZNfDFQ)

A° La piste du Carica papaya (papaye)

La 1ère vidéo décrit le mélange à faire pour fabriquer un remède contre la dengue et le chikungunya. Ce mélange est le suivant : 2 feuilles de papaye (Carica papaya), 2 cuillerées à soupe de miel et un pilon pour bien écraser les feuilles.

Le latex secrété par cette plante contient de nombreuses enzymes. Parmi ces enzymes, se trouve la papaïne, qui va entraîner une dégradation des protéines.

Sachant que la capside est la couche de protéines qui recouvre l’acide nucléique du virus du chikungunya, l’utilisation de la papaïne pourrait constituée une voie d’expérimentation dans la recherche d’un traitement contre ce virus. De plus, selon la littérature, le jus de feuilles de papaye est utilisé pour traiter la fièvre causée par le virus de
la dengue.

[http://www.costarica.fr/actualites/soigner-dengue-jus-feuille-papaye/
http://www.phytomania.com/papaye.htm
http://tisane-murier.simdif.com/perdre_du_poids.html] [Sarala N , Ann Med Health Sci Res. 2014 May;4(3):320-4. doi: 10.4103/2141-9248.133452. PMID:24971201, PMCID: PMC4071726]

En l’absence d’un médicament antiviral pour traiter la dengue, différents traitements sont à l’étude, dont un à base de jus de feuilles de papaye. Ce traitement pourrait contribuer à augmenter le nombre de plaquettes chez les patients. Des études complémentaires pourraient être menées pour confirmer d’une part l’efficacité ou non de ce produit naturel et d’autre part son utilité dans le cadre d’un traitement contre la dengue.

[Siddique O , J Pak Med Assoc. 2014 Mar;64(3):364-6. PMID:24864622 ]

Dans les pays en (voie) de développement comme l’Inde, le Pakistan, le Sri Lanka et le Bangladesh, les cas de dengue sont en augmentation. Et plus particulièrement les cas de dengue hémorragique qui provoque une baisse du nombre des thrombocytes.
Un traitement à base de feuilles de Carica papaya a été administré à un patient de 23 ans durant 5 jours. Des échantillons de sang ont été prélevés au début et à la fin du traitement. L’analyse de ces échantillons a révélée une augmentation du nombre de thrombocytes de 28000/micro litre à 138000/micro litre.

[Lazreg Aref H , ,Nat Prod Res. 2011 Feb;25(3):310-9. doi: 10.1080/14786419.2010.528758. PMID: 21294043]

Le latex de la figue (Ficus carica) est utilisé dans la médecine traditionnelle pour traiter des infections de la peau comme les verrues et certaines maladies d’origine virale.
Cinq extraits issues de cette plante (méthanolique, hexanique, acétate d’éthyle, l’hexane-acétate d’éthyle (v/v) et d’acide chloroformique) ont été testés in vitro contre l’adénovirus, l’herpès de type 1 et l’echovirus 11. Il a été démontré que les extraits d’acétate et d’hexane-hexanique éthyle ont inhibé la multiplication des virus à une concentration de 78 ug/ml.

B° Exemple d’un piège à moustique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VI Conclusion

Couté pou tann , tann pou compren.

Asé pléré an nou lité

Nous avons les armes (notre pharmacopée) mais nous ne les utilisons pas, peut être en manque de munitions (laboratoire, étude) mais nous devons tout de même rester debout. La lutte contre le chikungunya ne concerne pas qu’une personne, elle concerne tout le monde. Une solidarité, une volonté d’agir ensemble doivent donc se mettre en place. Il ne faut pas se laisser berner par ceux qui  tirent les rênes qui décident selon leurs propres intérêts.

Nou pa én lé sa  nous luttons contre cela

Que pouvez-vous conclure Docteur Jahlovaya (docteur spécialiste rimed rasié membre d’asso ngsm)?

Je me douche avec du savon à base de lavande et je suis armé comme un taureau avec mon insecticide maison à base de plante de mon zaone (les plantes les plus repulsives : la citronnelle, le neem, le géranium, les liliaceae , le cassia occidentalis, l’asparagus racemosus, le cassia fustila. De même je n’ai pas attendu l’arrivée des super pompiers pour détruire tout mes gites à larves et niveau infusion je suis opérationnelle.

Contre la fièvre : cassia alata et le plantago major (piqure insecte)
Contre la douleur : le lippia alba, la menthe glaciale, le pluchea carolinensis (musculaire)
Anti viral : l’achyrocline satureioides, le carissa
Renforcement des défenses immunitaires : le gingerole, le vernonia cinerea

Carica papaya du net

 

A savoir que dans notre pharmacopée il y a d’autres plantes en solution à ces symptômes .Cependant à travers notre démarche nous sommes parti à la découverte en espérant qu’une voie nous sois ouverte.

DECHARGE: Données à titre informatif et pédagogique, les informations présentées ici ne constituent pas une information médicale et ne sauraient engager notre responsabilité. Elles s’adressent aussi bien au grand public qu’aux professionnels de santé.

Cependant, bien que naturels, les produits exposés ici, ne sont pas sans danger. En effet, mal utilisés, ceux-ci peuvent s’avérer toxiques et faire plus de mal que de bien.

Donc, l’utilisation de ces produits ne devra, en aucun cas, se faire sans un avis médical ou de tout autre professionnel de santé.