L’endométriose

L’endométriose est une maladie chronique de l’endomètre qui touche 6 à 10 % de la population féminine. Elle touche essentiellement les femmes âgées de 25 à 45 ans ayant peu ou pas d’enfants. Elle se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine : Vagin, vulve, le péritoine, côlon.

Quand on parle d’endométriose, on ne peut qu’évoquer les différentes douleurs qu’elle entraîne : douleur pelvienne, abdominale, lombaire, règles douloureuses, celles-ci pouvant durer plus de 7 jours.

 

Dans le cas de flux sanguins qui s’inverse durant les menstruations, il arrive que des cellules endométriales se dirigent dans la cavité pelvienne en passant par les trompes de Fallope.

 

Il semblerait qu’une forte exposition aux xénoestrogènes (naturels ou synthétiques, perturbateurs endocriniens stimulant les récepteurs d’œstrogènes que l’on va retrouver dans les plastiques par exemple) augmentent les symptômes liés à l’endométriose.

 

Des douleurs pendant les rapports sexuels, la fatigue, des pertes brunâtres prémenstruelles, du sang dans les urines, peuvent  être des signes annonciateurs de cette maladie qui doit être confirmée par un diagnostic.

 

Diagnostic

 

IRM, échographie pelvienne ou endovaginale, cœlioscopie, hystérosalpingographie (radiographie de l’utérus), permettront même de localiser des kystes d’endométrioses hors de l’utérus.

Plus tôt la maladie sera détectée meilleure sera l’adaptation du traitement.

Chez certaines femmes, les adhérences de tissus endométrials peuvent diminuer la fertilité.

La grossesse semble soulager temporairement les douleurs.

Il semblerait également que les douleurs disparaissent à la ménopause.

L’acte chirurgical peut être envisagé en cas d’échec des traitements médicaux ou en cas de douleurs persistantes (notamment dans le cas de douleurs pelviennes intenses), ou encore en cas d’infertilité.

Une hystérectomie pourra être pratiquée après la ménopause ou dans les cas extrêmes.

Cette chirurgie s’effectuera le plus souvent par cœlioscopie sous anesthésie générale. Dans certains cas, on procèdera à une laparoscopie.

Les lésions peuvent être détruites par électro coagulation ou par laser après diagnostic d’une cœlioscopie. Cependant ces deux techniques restent controversées en termes d’efficacité selon le Dr David Redwine.

 

Les fragments de muqueuses utérines disséminées sur différents organes vont réagir aux fluctuations hormonales du cycle menstruel. L’endométriose est principalement une maladie hormono-dépendante. Parmi les traitements utilisés, on retrouve :

  • Les cures de progestérone. En effet, les progestatifs de synthèse vont bloquer l’ovulation et mettre les foyers d’endométriose au repos.
  • Les antigonadotrophines comme le Danazol. Le Danazol est un inhibiteur d’aromatase (enzyme impliquée dans la conversion d’hormones stéroïdiennes en œstrogène.
  • Les analogues de LH-RH qui vont mettre les ovaires au repos.

 

 

De nombreux produits naturels peuvent être utilisés dans le traitement de l’endométriose. Ils seront constitués à bases de plantes, d’épices, etc.

Certains de ces produits vont contrer l’excès d’œstrogène et favoriser la production de progestérone.

Bonus en progestérone contre l’effet stimulant de l’œstrogène sur le tissu utérin et les seins. Il favorise  le développement et le maintien de la grossesse par son action inhibitrice des contractions utérines, tout en renforçant la fermeture de l’orifice interne du col utérin.

 

Olié Fanm nou , Sé nou , Manman  nou  pran ibuprofène pou doulè la sa , en nou gadé sa nou pé trouvé au Natirel

 

Le gattilier et l’alchémille sont phytoprogestatives et vont avoir une action semblable à la progestérone et donc contrer l’excès d’œstrogène.

 

Le curcuma va à la fois avoir un pouvoir anti-inflammatoire, éliminer le surplus d’œstrogène, limiter la prolifération et la croissance de tissus endométriaux en dehors de la cavité utérine, limiter la vascularisation de ces tissus endométriaux.

Il stimule la sécrétion biliaire tout comme l’artichaut, le laurier, la bardane, charbon Marie, pissenlit, fumeterre.

 

L’huile de copaïba, ainsi que le mélange d’huile de millepertuis et d’huile d’argousier ont des propriétés anti-inflammatoires, anti-oxydantes et immunomodulatrices. Ces huiles ont la capacité de diminuer l’endométriose chez la ratte.

 

La Pivoine blanche et l’achillée millefeuille vont avoir une action décongestionnante de l’utérus et rééquilibrer le cycle menstruel.

 

L’ail, l’armoise japonaise, la courge écarlate, pueraria lobata (puéraire hérissée), gattilier, la liane du tonnerre divin, le charbon Marie, la liane du Pérou auraient une action sur les cellules d’endométriose. Ceci reste à confirmer par des études cliniques.

 

La viorne obier  et le gingembre ont des propriétés antispasmodiques et analgésiques, et vont soulagées les crampes utérines et abdominales.

Sur le plan moléculaire, les resvératrol (issu de la peau du raisin rouge), n-acétylcystéine (dérivé de l’acide aminé cystéine), la pycnogénol (issu de l’écorce de pin) permettraient de réduire l’expansion des tissus endométriaux et d’améliorer de nombreux symptômes liés à l’endométriose comme la douleur par exemple.

 

Les apports en minéraux

Minéraux et oligoéléments vont également jouer un rôle physiologique majeur sur les facteurs de l’endométriose

  • le zinc et le manganèse limitent les facteurs favorisant l’endométriose. Le zinc va limiter la production d’œstrogène et le manganèse va limiter la prolifération des cellules endométriales.
  • le magnésium est un stabilisateur des différents compartiments cellulaires et va fixer le calcium
  • le calcium va avoir une action anti-inflammatoire permettant de soulager les douleurs liées à l’endométriose et de d’apaiser l’utérus.
  • calcium et magnésium vont équilibrer l’organisme. Le calcium est impliqué dans la contraction et le magnésium facilite la relaxation. Cette association serait donc indispensable pour lutter contre l’endométriose.

On pourrait donc en arriver à la conclusion qu’une bonne alimentation pourrait contribuer à réduire les symptômes de cette maladie.

Une alimentation composée d’oméga 3 sous forme EPA/DHA (Poisson, huile de colza) ferait régresser adhésion des cellules d‘endométriose.

 

De même une activité sportive douce permettrait de mieux supporter les douleurs et les symptômes de la maladie.

Une question qui revient souvent : l’influence des pesticides sur l’apparition des cas d’endométriose et des cancers de l’endomètre ?

 

Pour répondre à cette question, nous nous sommes basés sur 3 articles répondant à cette hypothèse.

Il semblerait que l’influence d’une exposition aux organochlorés sur le risque de survenue de cancer de l’endomètre et de l’endométriose  ne soit pas significative.

 

Organochlorines and endometrial cancer risk. Weiderpass E,  2000

Mesure de la concentration sérique (sérum) de  10 dérivés pesticides chloré dont le DDT dicholorodiphenytrichloroéthane DTT et 10 dérivés de PCB polychlorobiphényles chez  205 témoins contrôles et 154 personnes ayant le cancer de l’endomètre. Le rapport de cote multivarié fut de 1,0 (IC Intervalle de Confiance 0 95% , 0,6- 2,0 P pour la tendance , 0,78) . Les analyses des substances regroupés n’ont pas montrer aucune association entre l’exposition de ces polluants environnementaux et le risque de cancer de l’endomètre.

 

Organochlorine compounds in relation to breast cancerendometrial cancer, and endometriosis: an assessment of the biological and epidemiological evidence.Ahlborg UG, 1995;

En in vitro et in vivo , les études expérimentales ont montré que certains composés organochlorés pourraient provoquer des effet oestrogéniques et d’autre effets anti-oestrogéniques.Les associations entre l’exposition aux organochlorés et le cancer de l’endomètre ou l’endométriose ont une base empirique encore limitée.

 

Serum concentrations of organochlorine compounds and endometrial cancer risk (United States).

Sturgeon SR, B Control. 1998

L’étude est basée sur une cohorte 90cas cancer de l’endomètre et 90 témoins multicentrique dans  5 régions des Etats Unies. Le risque relatif de cancer entre le cas exposé et cas contrôle est de 0,7 (IC 95% intervalle de confiance 0,2 -2 ,0  , concernant PCB le risque relatif est de 0,9 (IC 0,4-2,5).Ce qui en déduit , l’hypothèse n’est pas soutenable ,’’mais ne doit pas être écarté selon nous. ‘’

 

 

‘’Lorsqu’on lit un article quel que soit sa nature’’

Toujours avoir l’esprit critique.

Toujours avoir une méta-analyse de plusieurs articles (environ 6)

Vérifier le contenu de l’article, l’auteur, la politique qui soutient l’article.

‘’Je ne dis pas que cela nous aideras pas  mais aux contraire  cela nous permet  de développer notre démarche.’’

 

 

Concernant le chlordécone C10 Cl10 0 insecticide organochloré toxique qui possède  10 molécules de Cl soit 5 plus que le DTT Dichlorodiphenytrichloroéthane. Des études ont été menées comme ‘’Exposition aux pesticides et au chlordécone ,risque de survenue d’un cancer de la prostate’’ publié 2019 par l’INSERM   et d’autre en cours afin de trouver les vrais causes de ‘’ certaines de nos maladies’’.

 

Nous sommes intelligents, nous avons des chercheurs, scientifiques en nou poté  mannev pou péyi la.

 

Un questionnaire a été réalisé au préalable afin d’avoir un recueil de données ,pour plus d’information vous pouvez nous contacter  via :

ng.sc.m972@gmail.com

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Nous ne sommes pas médecin, nou pa  doktè, mais nous pouvons vous conseiller, n’hésitez pas  à nous faire part de vos question par mail.

 

    Sept 2021